Les Verts. Élisabeth Hascoët la soliste du conseil municipal,Seule à monter au front au conseil municipal, Élisabeth Hascoët puise son énergie dans le creuset collectif des Verts de Douarnenez, représentés ici par Jean Hascoet, Nicole Le Gall, Michèle Pernes, Martine Chapin et Jean Cathala.
Il y a longtemps qu'Élisabeth Hascoët s'intéresse aux affaires de la cité. Depuis un an, elle siège au conseil municipal, où elle défend les idées des Verts sur le banc de l'opposition. 
-->
Elle faisait partie des nouvelles têtes sur la liste de gauche menée par Monique Prévost pour la dernière élection municipale. Elle figurait dans la partie haute de la liste. Elle aurait donc été adjointe au maire si Monique Prévost avait été réélue. Ce ne fut pas le cas, on s'en souvient. En un seul tour de scrutin, au soir du 8mars 2008, c'est la liste de Philippe Paul qui emportait la mairie.
Finie l'union sacrée
Le premier anniversaire de cette victoire, Philippe Paul l'a fêtée hier soir à la Maison du nautisme avec son équipe et ses amis. Élisabeth Hascoët, elle aussi, a souhaité marquer cet anniversaire. À sa manière. Le 8 mars, sa position en haut de liste l'a placée parmi les sept élus de la liste Prévost qui siègent dans l'opposition au conseil municipal, face aux 26 conseillers de la majorité. Depuis cette date, l'union de la gauche s'est fissurée et l'élue Verte a pris ses distances.
Le premier anniversaire de cette victoire, Philippe Paul l'a fêtée hier soir à la Maison du nautisme avec son équipe et ses amis. Élisabeth Hascoët, elle aussi, a souhaité marquer cet anniversaire. À sa manière. Le 8 mars, sa position en haut de liste l'a placée parmi les sept élus de la liste Prévost qui siègent dans l'opposition au conseil municipal, face aux 26 conseillers de la majorité. Depuis cette date, l'union de la gauche s'est fissurée et l'élue Verte a pris ses distances.
Vision critique
Investie dans six commissions municipales (développement durable, urbanisme, permis de construire, circulation, communication, affaires scolaires), elle a choisi de jouer la soliste d'une partition qu'elle veut «constructive». «Je suis là pour faire avancer nos idées, nos convictions». Et pour convaincre, en amont des commissions, avec le groupe des Verts, l'élue potasse ses dossiers. À l'issue d'un an de mandat, ses impressions sont critiques. «Les orientations de la politique de Philippe Paul sont difficiles à percevoir. Le seul objectif annoncé est de faire des économies mais sans que des priorités soient définies clairement. Les élus affichent leur intention de prendre en compte le développement durable - parce que c'est à la mode - mais les réalisations concrètes ne suivent pas. Des mesures sont prises au coup par coup, des projets sont en cours, mais sans vision globale».
Investie dans six commissions municipales (développement durable, urbanisme, permis de construire, circulation, communication, affaires scolaires), elle a choisi de jouer la soliste d'une partition qu'elle veut «constructive». «Je suis là pour faire avancer nos idées, nos convictions». Et pour convaincre, en amont des commissions, avec le groupe des Verts, l'élue potasse ses dossiers. À l'issue d'un an de mandat, ses impressions sont critiques. «Les orientations de la politique de Philippe Paul sont difficiles à percevoir. Le seul objectif annoncé est de faire des économies mais sans que des priorités soient définies clairement. Les élus affichent leur intention de prendre en compte le développement durable - parce que c'est à la mode - mais les réalisations concrètes ne suivent pas. Des mesures sont prises au coup par coup, des projets sont en cours, mais sans vision globale».
L'écologie en tête
«En matière d'urbanisme par exemple, les décisions prises sont contraires aux orientations du schéma de cohésion territoriale (Scot). Et il n'y a pas de plans d'ensemble pour les nouveaux quartiers. Aux Plomarc'h, à Kervignac... Une politique d'urbanisme ne doit pas se résumer à accepter des projets immobiliers sans conditions». Sur tous les sujets qui ont à voir, de près ou de loin avec l'écologie, Élisabeth Hascoët connaît les dossiers locaux sur le bout des doigts. L'éclairage public, le projet de port de plaisance au Rosmeur, l'Ile Tristan, le bio à la cantine, l'eau... elle est intarissable. «En résumé, quand il y a un choix à faire, s'il y a conflit entre l'aspect écologique et autre chose, c'est toujours l'écologie qui perd», regrette l'élue. Comme elle regrette le manque de communication au sein de la municipalité. «Il y a un vrai problème de dialogue, de vie démocratique. Et celui-ci devient carrément caricatural à la communauté de communes...».- Marie-Line Quéau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire