«C’est la première fois de ma longue vie que je suis candidat, voilà pour moi une innovation», confiait hier à Libération celui qui, depuis des années, était un compagnon de route du Parti socialiste. Il a d’ailleurs prévenu par lettre la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui ne lui a pas répondu. Stéphane Hessel n’a pas l’intention d’être élu.
Il figurera symboliquement en dernière place sur la liste EE conduite dans la capitale par Robert Lion, ancien haut fonctionnaire lui aussi proche du PS et ex-président de Greenpeace France.
Stéphane Hessel explique sa décision de rejoindre les écologistes par deux raisons : «D’abord, le PS n’est pas allé au bout de la révolution dont il a besoin. Ensuite, la grande question pour l’Europe et le monde aujourd’hui est à l’évidence celle de l’environnement.» Au deuxième tour du scrutin, celui qui se définit comme «socialiste depuis toujours» souhaite une convergence avec le PS.
D'autres personnalités rejoignent ou soutiennent Europe Ecologie, comme Gilles-Henri Seralini, Philippe Meirieu, Christian Vélot, François Veillerette, Coline Serreau...
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