Délibération sur les périmètres de captage : nous proposons d'installer du maraîchage biologique sur les parcelles détenues par la ville en périmètre rapproché, de tendre vers 100 % des menus scolaires en bio
pourquoi protéger ces captages ? Le taux de nitrates dans l'eau brute en provenance des captages de Kergalouedan atteint et même dépasse 50 mg /l depuis plusieurs années, du fait de la présence d'activité agricole intensive. Ce n'est que grâce au mélange à des eaux moins chargées en nitrates que l'eau du robinet à Douarnenez reste en dessous du taux de 50 mg par litres. Mais le taux reste trop élevé, il atteignait encore en décembre 2010, 45 mg en sortie du réservoir de Kerguesten. les taux de pesticides ne sont pas mesurés sur ces captages, il est à craindre qu'ils soient élevés !
Il y a donc urgence à protéger ce captage et le forage voisin situés sur la commune de Pouldergat.
Que faire sur les périmètres de protection ?
Il y a trois périmètres de protection : immédiat, rapproché et éloigné.
Le périmètre immédiat de faible surface, 3 ha, est gelé pour toute activité.
Mais sur le périmètre rapproché, très sensible, représentant 175 hectares, les contraintes environnementales seront fortes (pas de pesticides, pas
d'épandage organique, ni de pâturage) sans toutefois interdire des activités agricoles à faibles intrants, dont le maraîchage biologique.
Sur les surfaces cultivées dont la ville n'est pas propriétaire, des aides pourraient être accordées par l'agence de l'eau Loire-Bretagne aux agriculteurs pour une reconversion partielle à l'agriculture biologique, ou s'ils ne le souhaitent pas et préfèrent seulement être indemnisés pour arrêter d'exploiter ces terres, pour aider à l'installation de nouveaux agriculteurs, en bio ; il
est possible de s'inspirer d'opérations réalisées dans d'autres régions du bassin loire Bretagne comme en Poitou-Charentes, ou en Eure et Loire.
La Ville de Douarnenez est propriétaire de 70 hectares sur ce périmètre. Une grande partie est déjà boisée. Il reste au moins une dizaine d'hectares qui pourraient être louées à des maraîchers bio en recherche de terres à cultiver. Cette opération pourrait être réalisée rapidement.
Il y aurait plusieurs avantages à cela :
- les débouchés seraient tout de suite trouvés, dans les cantines scolaires publiques et privées, et dans la crèche communautaire.
Rappelons que le grenelle de l'environnement fixe un objectif de 20 % (en valeur) de produits biologiques dans les cantines publiques pour 2012 et l'agenda 21 du pays de Douarnenez s'est fixé un objectif de 10 % de produits bio dans la crèche d'ici 2013. Ces objectifs, bien que largement insuffisants à notre avis, risquent pourtant de ne pouvoir être atteints qu'en achetant des produits cultivés à l'extérieur du territoire, puisqu'il n'existe à ce jour aucun maraîcher biologique sur le territoire de la communauté des communes. Or, se nourrir en bio c'est d'abord consommer des produits frais, de saison et locaux, ce qui permet d'en diminuer le coût (transport) et l'empreinte écologique.
- Le coût de l'entretien des parcelles appartenant à la ville serait diminué d'autant, ce qui se répercuterait sur le prix de l'eau pour les usagers.
En conclusion, toute la population aurait à y gagner, sur la qualité de notre eau du robinet, sur l'alimentation de nos enfants, et donc sur notre santé à tous !
Délibération sur la MJC : ne pas faire de la MJC un enjeu politicien. La MJC rend de nombreux services à la population dans les domaines de la jeunesse (prévention), de l'animation sociale et des activités socio-culturelles. Elle rassemble des douarnenistes de tous âges, de tous horizons. Nous demandons aux élus de garder sur la MJC un regard très pragmatique, de rester à l'écoute de ses préoccupations financières et de lui assurer leur soutien, au-delà des clivages politiques.
Délibérations partenariats Thalasstonic et Leclerc : le bulletin municipal n'est pas un support publicitaire
Comme l'an dernier, nous voterons contre. Pour nous, il ne s'agit pas d'un partenariat culturel, mais d'un contrat publicitaire. Or, le bulletin municipal n'est pas un support publicitaire, son financement doit rester public pour des informations au service de tous. Faire apparaître pour 2000 ou 3000 euros un logo commercial sur un bulletin municipal diffusé à 9000 exemplaires est
un privilège, il n'y a pas lieu pour une mairie de privilégier telle entreprise plutôt qu'une autre, surtout des entreprises qui ont largement les moyens de se faire connaître par d'autres moyens de communication.
Tarifs de l'eau et de l'assainissement : tarification pénalisante pour les ménages, prix de l'assainissement trop élevé (gestion Veolia)
Nous constatons que le prix de la redevance baisse pour les ménages, augmente pour les gros consommateurs que sont les entreprises, mais que malgré tout le prix reste plus élevé pour les ménages. Nous souhaitons que les tarifs s'orientent vers une progressivité en fonction des quantités consommées, comme cela se fait dans d'autres communes, ce qui encouragerait encore plus aux économies d'eau déjà constatées.
Nous constatons que la redevance assainissement est toujours aussi élevée, comparativement aux tarifs pratiqués dans le Finistère (en 2010 : Douarnenez 2,409 €/m3 - Finistère 1, 74 €/m3 - St-Brieuc 1,15 €/m3 (régie municipale)- Concarneau 1,94 €/m3
Subventions aux associations : manque de visibilité
La présentation de cette délibération ne permet pas une bonne visibilité des différentes aides accordées aux associations :
- pas de comparaison d'une année sur l'autre
- pas d'information sur les subventions exceptionnelles prévues
- pas d'information sur les compléments de subventions accordés par d'autres collectivités
(Conseil Général, conseil régional, Etat...)
- pas d'information sur les locaux mis à disposition, gratuitement ou non.
Lancement d'un diagnostic sur l'éclairage public : pour des choix concertés, pour la réduction de la pollution lumineuse, pour le recours aux énergies renouvelables
Nous souhaitons qu'à l'issue de ce diagnostic, les choix d'éclairage sur la voie publique soient faits de manière concertée avec la population, afin de réduire au maximum le halo lumineux sur la ville, de préserver leur environnement nocturne (arrêts de l'éclairage dans la nuit, utilisation de système de détection de présence) et que soient expérimentés des matériels innovants à base d'énergies renouvelables (solaires-éoliens).
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