Le film "The silent killer" qui retrace 8 ans de fausses pistes et de dissimulations aux familles des marins disparus lors du naufrage du chalutier "Bugaled Breizh" a été projeté vendredi dernier au cinéma le Goyen à Audierne. Lire l'interview du réalisateur
"L'hypothèse la plus plausible est qu'un sous-marin aurait accroché un
câble et entraîné le bateau à 80 m de fond en moins d'une minute..."
Nous rappelons que le 29 mars dernier, un voeu a été proposé au Conseil Régional de Bretagne par Janick Moriceau, au nom du groupe Europe Ecologie Les Verts. Ce voeux demandait à l'Etat de lever le secret défense dans cette affaire, condition sine qua non pour connaître la vérité. A la veille des présidentielles nous
souhaitions un engagement fort de notre Région à ce sujet. Ce vœu aurait
du être débattu et voté à l'unanimité. En commission PS, PC et UMP ont
voté contre le vœu.
Conseil régional de Bretagne Session du 29 mars 2012 Vœu présenté par le groupe Europe Ecologie Les Verts
Bugaled Breiz, le secret défense doit être levé
Le 15 janvier 2004 un chalutier de Loctudy, le Bugaled Breiz, disparaissait, hapé brutalement vers le fond au large du Cap Lizard avec cinq personnes à son bord.
Au même moment avait lieu sur ce secteur des manœuvres d'entrainement de sous-marins de l'OTAN auxquelles la marine nationale française participait.
Renflouée, la coque du chalutier a montré la violence du naufrage. Il ne fait aucun doute que la déflagration sous marine engendrée par le naufrage l'ait été tout autant. Compte tenu de la sensibilité des équipements sous marins même a de nombreux kilomètres, cette déflagration a de toute évidence été enregistrée.
Depuis 8 ans, plusieurs juges d'instruction se sont succédés pour rechercher les causes exactes de cet accident survenu par temps calme.
Pour que toute la lumière puisse être faite sur cette affaire, à plusieurs reprises la levée du secret défense a été demandée, sans suite. Seules des positions à l'heure supposée du naufrage ont été communiquées. Pourtant rien ne justifie le secret défense dans le cadre de manœuvres d'entraînement.
Les familles et le monde de la pêche ont le droit à la vérité. Tout doit être mis en œuvre dans la recherche des causes de cet accident. Le Conseil régional de Bretagne demande au gouvernement la levée du secret défense. Elle seule permettra l'audition des militaires en poste au moment du naufrage et la communication de tous les éléments permettant de faire avancer l'enquête.
Bugaled Breiz, le secret défense doit être levé
Le 15 janvier 2004 un chalutier de Loctudy, le Bugaled Breiz, disparaissait, hapé brutalement vers le fond au large du Cap Lizard avec cinq personnes à son bord.
Au même moment avait lieu sur ce secteur des manœuvres d'entrainement de sous-marins de l'OTAN auxquelles la marine nationale française participait.
Renflouée, la coque du chalutier a montré la violence du naufrage. Il ne fait aucun doute que la déflagration sous marine engendrée par le naufrage l'ait été tout autant. Compte tenu de la sensibilité des équipements sous marins même a de nombreux kilomètres, cette déflagration a de toute évidence été enregistrée.
Depuis 8 ans, plusieurs juges d'instruction se sont succédés pour rechercher les causes exactes de cet accident survenu par temps calme.
Pour que toute la lumière puisse être faite sur cette affaire, à plusieurs reprises la levée du secret défense a été demandée, sans suite. Seules des positions à l'heure supposée du naufrage ont été communiquées. Pourtant rien ne justifie le secret défense dans le cadre de manœuvres d'entraînement.
Les familles et le monde de la pêche ont le droit à la vérité. Tout doit être mis en œuvre dans la recherche des causes de cet accident. Le Conseil régional de Bretagne demande au gouvernement la levée du secret défense. Elle seule permettra l'audition des militaires en poste au moment du naufrage et la communication de tous les éléments permettant de faire avancer l'enquête.
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