OGM, bio, plaisance - Conseil municipal novembre

Tarifs des restaurants scolaires
La santé de nos enfants est précieuse et dépend pour partie de leur alimentation. Les dangers des pesticides sont reconnus.
Les plantes OGM n'empêchent pas l'utilisation des pesticides, au contraire elle l'augmente, soit que la plante contienne un pesticide, soit qu'elle y soit résistante.

Au nom du principe de précaution, les Verts demandent à la commune d'exclure des menus des cantines scolaires les aliments contenant des OGM, ainsi que ceux provenant d'animaux nourris aux OGM.

Par ailleurs, les cultures des OGM en plein champ contaminent les cultures non OGM et mettent en danger l'indépendance des agriculteurs vis-à-vis des producteurs de semence. Les Verts demandent également au Maire de déclarer la commune sans OGM, en interdisant sur le territoire de Douarnenez, toute culture de plantes OGM en plein champ.

Enfin, nous rappelons que la municipalité précédente a commencé à introduire des produits biologiques dans les menus des cantines scolaires. Les Verts souhaitent que cette démarche soit poursuivie et amplifiée, ce qui faciliterait l'installation d'agriculteurs biologiques, sur la commune de Douarnenez ou les communes voisines, en leur garantissant des débouchés stables pour leur production.

article du Télégramme du 2 décembre 2008
La réponse du sénateur-maire Philippe Paul est immédiate : « Je suis tout à fait d'accord avec cela et je propose la création d'une commission municipale ouverte afin de réfléchir à ce sujet intéressant ».
Cette volonté de prudence et de principe de précaution a été totalement partagée par le premier adjoint et président de la communauté de communes William Boulic. Celui-ci vient justement de refuser d'emblée, « et avant d'en savoir plus », l'installation d'un nouvel émetteur de téléphonie mobile sur le territoire communautaire.

Tarifs des ports de plaisance
Le prix de location à l'année d'un ponton au port de Tréboul pour un bateau de 10 mètres est de 1580,80 euros, soit 4,35 euros par jour, moitié moins cher qu'un emplacement pour une caravane au camping du Bois d'Isis.
Il n'est pas étonnant qu'à ce tarif, la liste d'attente soit longue pour bénéficier du privilège d'occuper le domaine public maritime.
Ce tarif prend-il en compte tous les coûts ? Il est permis d'en douter puisque le budget actuel du port de plaisance ne prévoit pas le coût exorbitant du désenvasement et du traitement des boues toxiques. Il y a aussi des coûts non financiers qui sont supportés par la collectivité : bétonnage qui porte atteinte au paysage et à l'écosystème, éclairages violents pour sécuriser ces espaces littoraux transformés en parkings privés.

Les Verts refusent la création de nouveaux pontons pour des bateaux qui sortent quelques jours par an. Ils veulent au contraire que soit favorisée la pratique de la voile sous toutes ses formes (école de voile, randonnées nautiques, colocation), ils ne sont pas opposés à la petite pêche de loisir quand elle respecte la ressource.








Réaction des plaisanciers dans le Télégramme du 4 décembre 2008

Plaisanciers. La réponse aux élus du conseil.Les commentaires des élus et particulièrement ceux d'Elisabeth Hascoët (Verts) au conseil municipal (notre édition de mardi) font réagir l'association des plaisanciers.

Dans un courrier, Jean-Luc Le Lay, président de l'association « Plaisance Tréboul Port Rhu » et délégué du CLUP (Comité local des usagers permanents), souhaite « réagir aux propos tenus ». « Comparer les tarifs du port de plaisance à ceux du camping municipal est complètement absurde. D'abord il s'agit, dans le premier cas, d'un tarif à l'année et, dans le deuxième, d'un tarif à la journée. Un bateau de 10 m payera en réalité 21 € la journée et non 4,35 € ; ce qui fait trois fois plus cher qu'un emplacement de caravane ».

« Budget indépendant ».« D'autre part, poursuit le président, le budget du port de plaisance est un budget annexe et toutes les dépenses doivent être équilibrées par les recettes. Ces dernières ne proviennent que des redevances payées par les usagers. En aucun cas le budget du port de plaisance ne coûte un centime à la ville et encore moins au contribuable ».

« Finances saines »« Les locataires du port sont dans leur ensemble des Français moyens pas plus aisés financièrement que la majorité des Français. Pourquoi voulez vous les pénaliser ? (...) Pourquoi vouloir une augmentation abusive, non justifiée, des tarifs alors que les finances du port sont saines ? Augmenter les tarifs de 20 %, pourquoi pas si on veut mener une politique qui tendra à faire disparaître à terme toutes les petites unités et à les remplacer par des bateaux de milliardaires ».

« Des gens responsables »
« Le port de pêche est malheureusement moribond, alors, faut-t-il tuer le nautisme populaire et nous séparer du dernier atout qui nous reste pour sauver l'économie locale ? Quand à entendre dire qu'un port de plaisance avec ses quais et ses pontons gâche le paysage c'est un comble. Bien des villes seraient heureuses de posséder pareil équipement. (...). Les plaisanciers sont des gens responsables, plus que quiconque, respectueux de l'environnement. Arrêtons de tirer sur les plaisanciers à boulets rouges ! »

La position des autres élus

Si la hausse des tarifs municipaux a fait réagir l'opposition au conseil municipal (Le Télégramme d'hier), l'environnement a suscité l'unanimité des élus.Les tarifs de la restauration scolaire vont augmenter de près de 3 %. L'opposition (et surtout Annick Le Goff) regrette cette augmentation « qui pénalise les familles défavorisées ». Hervé Fourn critique également cette petite augmentation et la compare à celle des tarifs du port de plaisance. « Il aurait été préférable d'augmenter de 20 % les tarifs des ports de plaisance plutôt que la restauration scolaire de 10 centimes »... « Allez le dire sur le port », lancent des conseillers de la majorité.