jeudi 13 octobre 2011

Séchage des algues vertes : questions ouvertes

Lettre adressée publiquement  au Maire Philippe Paul et au Président de la communauté des communes de Douarnenez Rémi Bernard, 
par la porte-parole du groupe Nicole Le Gall
Nous aimerions connaître l’état d’avancement du projet d’usine de séchage d’algues vertes que vous avez évoqué plusieurs fois par voie de presse et nous nous permettons de vous poser quelques questions à ce sujet :
 Le financement par l’Etat  dans le cadre du Plan Gouvernemental Algues Vertes  a-t-il été accordé ? Quelle serait la somme totale à la charge de la Communauté des Communes ( études, équipement, réseaux et voirie, bassin de rétention éventuel ) ? Quel serait le coût de fonctionnement de cette usine, pour quelles quantités d’algues vertes et quelle durée d’utilisation dans l’année ? Quel serait le combustible utilisé ?
Où se trouvent les terrains pressentis ? Le choix d’un premier  terrain en zone industrielle aurait été abandonné, pourquoi ? Le choix d’un deuxième terrain de 3 hectares en zone agricole serait à l’étude, Où se trouve-t-il ? Quel serait le trajet emprunté par les camions ?
Pourquoi projeter d’associer à cet équipement une usine de traitement des boues d’épuration ? Quel traitement est envisagé ( incinération, séchage,…) ? Quel lien avec le séchage d’algues vertes ? Quelle est l’entreprise pressentie, sachant que la gestion de la station d’épuration de Douarnenez est assurée aujourd’hui et jusqu’en 2013 par l’entreprise Véolia ? Est-il prévu de commencer les travaux avant ou après cette date ?

1 - lancement du projet d'usine de séchage pour 2013 Ouest-France mars 2011
2 - Vote unanime du conseil communataire Télégramme juillet 2011  
Lire notre avis sur ce vote

3 - Dernière déclaration du Maire dans Ouest-France septembre 2011
 Qu'en est-il du dossier de la future usine de traitement des algues vertes ?
Philippe Paul : Ce dossier est géré par le président de la communauté de communes Rémy Bernard. Là encore, il fallait aller vite afin de profiter des aides financières de l'État, représentant 80 % des 3,4 millions d'euros du montant total de l'usine. Nous avons abandonné le choix du premier terrain en raison d'incompatibilités dues au réseau électrique. Nous étudions une seconde possibilité, face à l'entreprise Franpaq à Lannugat. Cette solution permettrait de construire de manière évolutive : trois hectares pour le traitement des algues vertes dans un premier temps, et deux hectares pour les autres déchets, notamment les boues de la station d'épuration. Cet équipement nous éviterait de dépenser annuellement 190 000 € pour transporter nos boues dans le Nord-Finistère. Notre objectif est une mise en service de l'usine en 2013.

  Le principe de cette usine :  
Les algues ramassées avec sable et galets (60 % d'eau de mer) sont mélangées à des déchets verts, puis déshydratées  dans des box confinés (pour éviter les émissions de gaz toxiques) grâce à de l'air chauffé par une chaudière à bois. Les déchets verts sont récupérés pour un nouveau mélange, le sable mélangé d'algues séchées est épandu sur les champs.
Pour plus de détails, voir :  
- l'exemple de l'usine du Lantic Agence France Bretagne
- ainsi que le dossier technique, avec schémas explicatifs  Dossier de l'entreprise CNIM
 



Aucun commentaire: