Vendredi 25 novembre : débat d'orientations budgétaires et salle de spectacle aux Halles

A l'ordre du jour du prochain conseil municipal : 

1. Débat d'orientations budgétaires pour 2012 : parcourir le bilan des investissements 2011 et les projets pour 2012 (sans programmation multi-annuelle)

Notre commentaire : Les précédents débats d'orientations budgétaires 2011, 2010, 2009, avaient eu lieu en  février de l'année n, ce qui était déjà tard pour débattre, alors que l'année était déjà entamée.
Fixer ce débat en novembre de l'année n-1, chiffrer les investissements projetés, c'est mieux. Mais il n'y a toujours pas de programmation pluri-annuelle, ni de justification de la pertinence des choix.

2. Transformation des Halles en salle de spectacles : elle va être décidée le 25 novembre en conseil municipal (coût 3 millions d'euros)

Nos commentaires :

• 4000 euros ont été dépensés fin 2011 pour une étude réalisée par la SAFI, présentée au conseil municipal précédent, sans qu'il n'en ait jamais été question en commissions, sans que les élus d'opposition n'aient été informés d'un tel projet...(il est vrai que Claudine Brossard, l'adjointe à la culture, s'était défendue du secret sur ce projet, "c'est notre bébé")
• Le besoin d'un tel équipement n'a jamais été clairement démontré : les résultats de la consultation des associations réalisée l'an dernier sur l'opportunité d'une salle des spectacles n'ont jamais été analysés auprès du public, encore moins des élus.  
• Ce projet empiète sur la voie publique (avec l'accord de l'architecte des bâtiments de France ! ), réduit l'espace disponible à l'extérieur pour les maraîchers, producteurs locaux et commerçants ambulants, fige le nombre de commerces sédentaires à l'intérieur à 7,
• Personne n'a été consulté :  hormis les 7 commerçants disposant d'une échoppe à l'intérieur des Halles qui vont être relogés (dont une élue, adjointe au Maire - encore un conflit d'intérêt ?), 
• Les autres commerçants sédentaires riverains et du centre ville, les commerçants ambulants, les maraîchers ne sont pas au courant...

Notre avis : le marché doit non seulement survivre, mais il doit lui être donné les moyens de vivre et de se développer Lire notre première réaction